Interventions sur "ATI"

79 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain David :

...six mois qui est prévu, une fois le présent projet de loi adopté et promulgué, pour mettre en place les CSE au sein de chaque CCI. Il semble qu'aucune discussion n'ait encore abordé cette éventualité. Un délai de six mois semble trop court pour que chaque CCI négocie le protocole électoral et le règlement intérieur du comité social et économique, puis organise les élections des instances représentatives du personnel, qui n'ont encore jamais existé dans les CCI et dont les conditions de fonctionnement ne sont pas définies.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Noël Barrot, rapporteur de la commission spéciale :

Comme en commission : demande de retrait ou, à défaut, avis défavorable. Le délai est en effet de six mois après la promulgation de la loi, mais cela permet de gagner quelques semaines et de laisser les organisations syndicales, qui ont bien compris que nous étions en train d'inverser le calendrier, se préparer à la tenue de ces élections. Ce processus doit venir à son terme le plus tôt possible afin de protéger les salariés de droit privé, qui ne le sont que par le droit du travail.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvia Pinel :

La loi du 14 décembre 2020 a fait évoluer le congé paternité pour les salariés de droit privé, en portant la durée de onze à vingt-cinq jours à compter du 1er juillet 2021. Des dispositions législatives et réglementaires ont rapidement aligné le congé de paternité de tous les fonctionnaires et de tous les agents contractuels de l'État et des collectivités territoriales. Cette mesure sociale, retranscrite dans le code de la sécurité sociale, a donc vocation à bénéficier à tous les salariés, sans discrimination par rapport à la nature de leur relation de travail avec leur employeur. Toutefois,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Chalumeau :

...cès aux salariés de droit privé, aux fonctionnaires ainsi qu'aux agents contractuels de l'État et des collectivités territoriales. Cependant, les agents publics des CCI ne peuvent bénéficier de ce dispositif dans la mesure où ils n'ont pas été expressément visés par les dispositions précitées et où leur statut ne peut être modifié en ce sens. Le présent amendement tend donc à remédier à cette situation inégalitaire et à appliquer l'esprit de la loi que nous avons votée le 14 décembre 2020, afin que ces dispositions s'appliquent à l'ensemble des salariés, sans discrimination.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Le III de l'article 14, modifié par le Sénat, prévoit que les dispositions de l'article 10 relatif à l'affectation à un seul fonds d'assurance formation de la part dédiée à la formation professionnelle de la contribution de la formation professionnelle des artisans, entrent en vigueur le 1er janvier 2023. En premier lieu, il n'y a aucune difficulté technique particulière puisque le champ du Fonds d'assurance formation des chefs d'entreprise artisanale (FAFCEA) et celui des conseils régionaux...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Noël Barrot, rapporteur de la commission spéciale :

Je demande à M. Viry de retirer son amendement au profit de celui de M. de Courson, dont la date semble un peu plus adaptée à la situation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

L'amendement de repli du groupe Socialistes et apparentés vise, comme proposé par la rapporteure en commission spéciale, qui a été suivie par le Gouvernement, à fournir un rapport au Parlement pour évaluer le nombre de renonciations à la règle de protection intégrale du patrimoine de l'entrepreneur individuel et l'existence d'abus potentiels de la part des établissements bancaires. Ce rapport ferait notamment état des conditions d'accès au crédit des entrepreneurs individuels et proposerait le cas échéant les améliorations législatives nécessaires concernant leurs relations avec les établissements de crédit. C'est un poi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Noël Barrot, rapporteur de la commission spéciale :

La rédaction assez large des amendements identiques n° 79 et 215 sous-amendés par M. Jean-Louis Bricout couvre les préoccupations de l'amendement n° 97 de M. Leseul, dont je demande donc le retrait. Par anticipation, je demande à Mme Six de voir si ces amendements ne répondent pas aussi à la préoccupation qu'elle exprime dans l'amendement n° 190.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Six :

Ce n'est pas tout à fait le même amendement, monsieur le rapporteur, et je me permets donc de le défendre. Il vise à ce que le Gouvernement remette au Parlement un rapport évaluant l'opportunité et les possibilités de mettre en place un système de garanties publiques pour les crédits bancaires souscrits par les indépendants. Sur ce qui constitue le point le plus important du texte, la séparation des patrimoines, nous nous interrogeons sur la réelle effectivité du dispositif proposé. Nous craignons des difficultés d'accès au crédit ou que les établissements bancaires demandent systématiquement la levée de la protection du patrimoine personnel.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMuriel Roques-Etienne :

Il a beaucoup été question des cautionnements bancaires. Cet amendement demande la remise d'un rapport s'intéressant plus spécifiquement aux relations entre les URSSAF et les cotisants en cas de litige. Malgré de nombreuses avancées, des difficultés demeurent, et elles ont été exacerbées par la crise sanitaire. Ce rapport permettrait de dresser un bilan général et circonstancié de la situation, de mettre en lumière les bonnes pratiques et à l'inverse d'identifier des points de crispation. En effet, les remontées de terrain font état d'une t...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Noël Barrot, rapporteur spécial :

C'est un sujet que vous avez déjà abordé en commission. À la réflexion, il nous est apparu que d'amples informations sont déjà disponibles : rapport annuel des URSSAF, rapports de la commission des affaires sociales sur l'application des lois de financement de la sécurité sociale, différents travaux réalisés dans le cadre du Printemps social de l'évaluation, rapport de la Cour des comptes sur l'application des LFSS… Cela n'empêche nullement l'Assemblée nationale, d'ailleurs, de se saisir une nouvelle fois de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Viry :

Elle s'inscrit dans la lignée d'autres travaux qui ont été menés ; le sujet a été traité, en effet, monsieur le rapporteur. Est-il épuisé ? Certainement pas ! Une rapide enquête d'opinion des travailleurs indépendants sur les sujets qui les chagrinent ferait inévitablement apparaître les relations avec l'URSSAF :…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Viry :

…problèmes de lisibilité des appels à cotisation ; absence de dialogue – on n'est pas dans une relation de travail mais plutôt dans l'établissement d'un rapport de force ; pratiques de recouvrement à la hussarde – on reçoit une sommation, une contrainte à paiement, et on se retrouve au tribunal pour apprendre que l'URSSAF s'est désistée… Les difficultés provoquées par des comportements inadaptés des agents de l'URSSAF sont encore bien trop no...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCendra Motin :

Il y a eu la loi ESSOC qui visait notamment à améliorer la façon dont les administrations s'adressent aux administrés, notamment aux chefs d'entreprise. Il y a aussi eu une crise qui a démontré les capacités d'adaptation des URSSAF. Il y a encore eu une réforme très importante, celle du régime social des indépendants (RSI), devenu la sécurité sociale des indépendants (SSI).

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCendra Motin :

... que tout est parfait ? Non, certainement pas. Y a-t-il des marges de progression ? Toujours. Mais je ne peux pas laisser dire ici, ce soir, ce que j'ai entendu sur les agents de l'URSSAF. Ils ont été exemplaires pendant cette crise ; ils accompagnent les entreprises depuis deux ans. Les plans d'apurement des dettes sont compris, négociés. On ne peut pas dire que rien n'a changé, que ces administrations sont toujours dans l'état où vous les avez laissées ! Elles ont nettement progressé, les chefs d'entreprise le savent et le disent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Chassaing :

Il s'agit à nouveau d'une demande de rapport, portant cette fois sur le niveau de recours aux différents dispositifs de formation professionnelle, avec le souci d'en rendre l'accès plus facile. Le rapport s'attacherait tout particulièrement à documenter les points suivants : le nombre d'utilisateurs et les modalités d'alimentation du compte personnel de formation ainsi que les actions de formation suivies ; l'utilisation de la part des contributions à la formation professionnelle versées aux fonds d'assurance formation ;...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFiona Lazaar :

Dans la continuité de la fusion organisée entre le FAFCEA et les conseils de la formation des chambres de métiers et de l'artisanat de région (CMAR), le rapport ici demandé étudierait l'opportunité de fusionner le FAFCEA avec le Fonds d'assurance formation du commerce, de l'industrie et des services (AGEFICE), qui s'adresse à des publics très proches et dont les besoins en matière de formation sont similaires. Cette fusion permettrait de concentrer les moyens disponibles et de propo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Noël Barrot, rapporteur de la commission spéciale :

L'ATI est un nouveau droit qui sera ouvert aux travailleurs des plateformes, mais ce n'est pas la seule chose que la majorité et le Gouvernement font pour eux. Je vous rappelle que des élections syndicales vont se tenir, et qu'un processus de dialogue social est engagé pour eux. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Je profite de cette occasion pour rappeler notre opposition à la situation faite aux travailleuses et travailleurs des plateformes. Le Gouvernement se trouve sur ce sujet en porte-à-faux avec la Commission européenne, puisque celle-ci défend aujourd'hui la présomption de salariat. Une fois n'est pas coutume, nous sommes aux côtés de la Commission. C'est une bataille qui a été menée par nombre de nos collègues – je pense à Leïla Chaibi, mais aussi à d'autres appartenan...