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Il est effectivement question de revalorisation financière, mais il faut traiter en urgence les problèmes liés aux conditions de travail et au manque d'effectifs. Je pense à mon département de la Sarthe, au sujet duquel je vous interrogeais. Le burn-out progresse ; il y a donc urgence à prendre en compte le malaise et le mal-être des sages-femmes.
Je souhaite faire entendre la voix d'une profession dont la détresse est profonde, dont l'action quotidienne reste méconnue et souvent invisibilisée, dont le statut n'évolue qu'à la marge, crise après crise, et dont les missions et les compétences échappent à une vision globale et cohérente en matière de santé : je veux parler du métier de sage-femme. Pour appuyer mon propos, j'ai à cœur de partager avec vous le message que m'a adressé un représentant des sages-femmes du centre hospitalier du Mans : « À l'heure actuelle, nous n'avons pas l'effectif de fonctionnement normal, et nous devons chaque semaine pourvoir des gardes supplémentaires ou travailler en ...
Quelle honte !
Eh bien si !
Très juste !
Oui, vraiment mine de rien !
C'est incroyable ! Quel cynisme !
Les AESH touchent 760 euros par mois !
C'est injuste !
Trois ans de période d'essai : franchement, les AESH vont être ravis !
Après une période d'essai de six ans !
Il faut qu'elles puissent vivre !
En agissant ainsi, vous maintenez ces personnels indispensables dans l'incertitude et dans l'impossibilité de se projeter vers l'avenir, le lien entre le travail et la vie sociale restant structuré autour du CDI en raison des exigences de la société, notamment pour accéder à un logement et à un crédit, etc. Et vous parlez d'émancipation ! Mes chers collègues, ce n'est pas sérieux. C'est même extrêmement violent. Les AESH et les AED souffrent. Cela fait plusieurs mois qu'ils le disent dans des manifestations, car leurs difficultés sont multiples. La création des PIAL et leur gestion désastreuse ont dégradé leurs conditions de travail et ont entériné la ...
Si nous ne prétendons pas, avec cette proposition de loi, résoudre la totalité des difficultés rencontrées par les AESH et les AED dans l'exercice de leurs missions, nous souhaitons néanmoins corriger une inégalité de rémunération et de statut qui nous semble majeure. Nous souhaitons également poursuivre l'œuvre de sécurisation de ces personnels que nous avons engagée en 2014, lors du quinquennat de Français Hollande, avec la création d'un statut autonome des AESH, lequel avait permis un premier recul de leur précarité. C'est pourquoi, comme vous l'a présenté la rapporteure Michèle Victory, nous souhaitons faire évoluer leur statut en proposant une ...
Telle est la réalité ; telle est votre responsabilité. Si le Gouvernement se targue d'une augmentation de 600 euros par an, je me permets de rappeler que celle-ci ne concerne que les AESH référents chargés d'accueillir les nouveaux accompagnants dans les PIAL, soit 285 AESH sur les 120 806 exerçant actuellement. Je comprends votre embarras, chers collègues de la majorité ; je note d'ailleurs que de nombreux membres de la commission sont absents ce soir. Nous avons pu le mesurer en considérant la faiblesse des arguments que vous nous avez opposés pour justifier votre manœuvre au cours de l'examen du texte en commission.
L'émancipation par le travail, slogan scandé à n'en plus pouvoir par la majorité depuis le début du quinquennat, restera, semble-t-il, lettre morte pour les 120 806 AESH et les 65 252 AED de notre pays. Alors que le groupe Socialistes et apparentés avait choisi d'inscrire la lutte contre la précarité de ces personnels dans sa dernière niche parlementaire, la majorité, de son côté, a encore une fois décidé de vider notre proposition de loi, marquant ainsi le peu d'intérêt qu'elle porte aux personnels les plus fragiles de l'éducation nationale. Comment pouvez-vous prétendre vouloir permettre à tous nos concitoyens de vivre de leur travail quand vous ...
Donc, vous allez la voter !
Vraiment pas au niveau !
et répondez ici et maintenant aux préoccupations de nos concitoyens.
…afin de limiter les installations nouvelles dans les zones déjà pourvues et favoriser les territoires qui en ont le plus besoin. Chers collègues de la majorité, vous ne pouvez continuer à nier les évidences ni à rester sourds à la détresse de nos concitoyens en balayant nos propositions de bon sens. Ces dispositions sont attendues par les Français. Nous vous parlons d'urgence ; vous ne pouvez continuer à nous parler de mesures sur le temps long. Abandonnez vos positions dogmatiques
C'est pourquoi nous proposons la mise en place, en concertation avec les professionnels, d'un conventionnement sélectif…
…dont je salue les habitants. Dans les territoires ruraux, malgré tous les efforts déployés par les collectivités pour inciter à l'installation, nous ne parvenons pas à endiguer efficacement le phénomène de désertification médicale. Les citoyens sans médecin se tournent alors vers les urgences, elles aussi en grande difficulté, comme nous ne cessons de vous le rappeler. Pour répondre à l'urgence et au drame qui se joue – nous parlons ici de perte de chances pour nos concitoyens –, et respecter l'exigence constitutionnelle d'un égal accès aux soins pour tous, il faut une volonté politique et du courage.
La proposition de loi a pour but de répondre à une situation d'extrême urgence, tant la progression des inégalités territoriales en matière d'accès aux soins est dramatique. J'ai interpellé à plusieurs reprises le ministre Véran concernant la situation de mon territoire, qui illustre parfaitement cette problématique. Dans la Sarthe, près de 80 000 habitants – je parle bien des citoyens –, soit plus de 13 % d'entre eux, sont sans médecin traitant. Le département est d'ailleurs, selon l'INSEE, 97e sur 101 pour le nombre de médecins par habitant, avec 6 médecins pour 10 000 habitants contre 13 médecins pour 10 000 habitants dans les Bouches-du-Rhône,…
Je m'associe aux différents propos contre les amendements. Vous l'avez remarqué, je suis parfois moins douce que ma collègue Michèle Victory. Nous n'en partageons pas moins les mêmes convictions et les mêmes engagements. Sur un tel texte, la majorité adopte un positionnement très politicien : comme d'habitude, tout ce qui est proposé, y compris ce qui rejoint les travaux et les convictions de certains députés de la majorité, est systématiquement balayé. Et avec quels arguments ? Madame Bannier, tout de même ! Je croyais que cette majorité voulait lutter contre les contrats courts. Là, il est question d'une période d'essai de trois ans : ces personnes ...
Notre groupe a souhaité inscrire ce texte à l'ordre du jour de sa dernière niche parlementaire de la législature. Je salue le travail et l'engagement de la rapporteure. Pas moins de 120 806 AESH et 65 252 AED sont concernés par ce texte. Ils ont en commun la précarité de leur statut, qui n'a pas évolué depuis le début de ce quinquennat, mais aussi de leur salaire dont le niveau est si bas qu'ils sont en dessous du seuil de pauvreté, sans parler des temps de travail partiels imposés. Ces deux métiers ont beau être des maillons essentiels, ils restent invisibles au sein de l'éducation nationale. Ainsi, alors que Jean Castex promettait, il y a quelques jours, de ...
C'est vous le politicien !
C'est vous qui êtes aux manettes !
Absolument pas !
Avec ce dernier protocole réduit à des autotests en rupture de stock partout et à une simple déclaration sur l'honneur, c'est en réalité la fin du contrôle sanitaire à l'école en pleine flambée épidémique. Alors après le énième camouflet que vous a infligé hier soir le Premier ministre et face au jeudi noir qui s'annonce, quand allez-vous présenter votre démission, monsieur le ministre ?
et de votre gestion par le mépris. De fait, vous réussissez un grand chelem historique. Ce jeudi, vous réunirez dans la grève toutes les organisations syndicales de l'éducation nationale : les enseignants, mais aussi les inspecteurs, les chefs d'établissement, les infirmières et jusqu'aux parents, seront dans la rue ; les mouvements lycéens s'y associeront également. On n'a pas trace d'un mouvement de grève aussi large à l'éducation nationale depuis 1968. Tous dénoncent votre mépris et votre gestion catastrophique de la crise depuis deux ans, variant de manière incessante avec cinquante protocoles– dont trois en huit jours –, en déconnexion avec les ...
…comme si à chaque fois, l'école était à l'abri du virus. Les écoles sont certes ouvertes, mais les classes sont dépeuplées, voire fermées : c'est le cas pour 10 500 d'entre elles. Les apprentissages sont au ralenti. L'état de désorganisation des écoles, des collèges et des lycées n'est au final que la conséquence de cinq années d'affaiblissement du service public de l'éducation
Monsieur le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports, depuis une semaine, l'école est plongée dans un chaos total, parce que vous n'avez pas plus anticipé la cinquième vague que les précédentes…
Depuis deux ans !
Oui !
Je souhaite revenir sur le lien entre les problèmes d'obésité, de surpoids et de sédentarité chez les jeunes, notamment en relation avec le temps passé devant les écrans. J'associe évidemment à cette question ma collègue Chantal Jourdan que je remplace en raison de la modification de notre ordre du jour. De nombreuses études ont montré l'impact négatif des comportements sédentaires, en particulier devant un écran, sur le développement physique, cognitif, émotionnel et social des enfants et adolescents, ainsi que sur leurs résultats scolaires, leur bien-être, leur sommeil et leur santé mentale. Depuis le début de l'épidémie, l'accroissement important de ...
Je tiens, tout d'abord, à remercier nos collègues Marie Tamarelle-Verhaeghe et Régis Juanico pour le travail aussi passionnant que nécessaire qu'ils ont effectué l'année dernière sur l'évaluation des politiques de prévention en santé publique. Nous le savons toutes et tous, la prévention en santé publique recouvre un large spectre de thématiques : la lutte contre les inégalités de destin, qu'elles soient sociales ou territoriales ; le développement de l'activité physique et sportive ; les apprentissages liés aux usages du numérique ; l'éducation alimentaire ou encore la lutte contre la dépendance et les maladies chroniques. Chacun de ces sujets ...
Ça va, maintenant !
Ça suffit, les leçons !
Il faut des moyens !