Eh oui !
Oui, arrêtez d'y toucher !
Ah, Chirac ! C'était un vrai socialiste !
Oui !
Exactement !
Il faut prévenir Manuel Valls !
Il a raison !
Très juste !
Très juste !
Des week-ends, même !
Eh oui !
Exactement !
Il importe que chacun puisse exprimer sa position. Vous vous renvoyez à la figure des arguments que je ne partage pas. Vous faites comme si la politique d'immigration était complètement indépendante des situations internationales. Vous faites comme si la politique migratoire ne dépendait pas de la situation au Moyen-Orient ou au Proche-Orient. Vous faites comme si le réchauffement climatique n'allait pas avoir de conséquences importantes sur les migrations. Pour les uns, vous inventez des quotas pour le travail, pour les autres, vous pensez régler le problème de l'immigration avec un solde de 10 000 personnes. Tout cela ne tient pas compte de la réalité. Il ...
Mais non, madame Ménard…
Il ne fallait pas le faire, ce texte…
Ah bon ? C'est le retour de l'ancien monde ?
Est-ce bien raisonnable, monsieur le ministre ?
Résultat : votre article 5 sera voté par le Front national.
Cette réduction de la durée d'instruction, alors même que les 120 jours ne s'appliquent que depuis la loi de 2015 et que celle-ci a déjà conduit, comme l'a rappelé Jeanine Dubié, à une réduction de moitié par rapport à ce que l'on connaissait précédemment et à nouveau aujourd'hui, est en fait un chiffre très politicien. On le voit d'ailleurs dans la gêne manifestée par un certain nombre d'intervenants de la majorité – j'ai ainsi entendu Bruno Fuchs dire que c'était bien de réduire pour accélérer, mais qu'en même temps il faudrait garantir tous les droits de la défense… Tout cela ne sert à rien : il fallait continuer à appliquer la loi en se ...
L'intervention de notre collègue du Front national et celle de M. Goasguen donnent la teneur de cette discussion.
Monsieur Ciotti, vous avez mentionné mon nom tout à l'heure – il est vrai que j'ai cosigné un certain nombre d'amendements. Vous avez évoqué les socialistes et leur laxisme. Pourtant, aujourd'hui, l'enjeu pour vous n'est pas de faire revivre le soi-disant laxisme des socialistes, mais d'essayer d'expliquer à votre propre électorat comment vous faites pour tomber dans le filet du Front national, dont les mailles sont pourtant toutes petites.
Pas tant que cela !
Soyez plus respectueux. Je n'accepte pas que ce débat sur les mots « peut » et « doit » conduise certains à affirmer qu'on laisserait le statut de réfugié à des personnes qui menacent la nation. Je ne l'accepterai pas. Mon cher collègue, je tenais, pour préserver la clarté de nos débats, à vous demander d'éviter toute surenchère.
Personne ici n'ose imaginer que le statut de réfugié serait donné à une personne si des éléments explicites, laissant supposer qu'elle représentait une menace directe, étaient avérés. Alors, pas de faux débats, mais de vrais débats. J'ai été ministre, j'ai assumé des responsabilités.
Monsieur Schellenberger, le débat entre les mots « peut » et « doit » ne doit pas conduire à des accusations aussi graves que celles que vous avez portées.
N'exagérons rien !
Mais tout cela doit être la faute des gens d'avant…
Venant de M. Migaud !
On est vraiment très mauvais !
Allons ! C'est la parole du Parlement européen !
C'est Dédé qui parle !
À quoi appartenons-nous, alors ?
Faisons sauter l'Europe, cela résoudra le problème !
Avec Maastricht !
Ça, ce n'est pas sûr !
Ne serait-il pas centriste ?
Ah ! Si un rapport est prévu, nous sommes très contents !
Eh bien, avec ça…
Que proposez-vous ?
On est d'accord avec ça !
C'est l'inverse !
Oui, et j'ai joué au foot !
Je m'en souviens, hélas !
Il faut salarier les médecins !
Cela vient de 1995 !