L'Ukraine est attaquée car elle a fait le choix, avec la révolution de Maïdan en 2014, de se tourner vers l'Europe – non pas vers l'OTAN, comme la propagande russe relayée en France veut le faire croire mais bien vers l'Union Européenne. Elle n'est pas attaquée pour ce qu'elle fait – elle n'agresse ni ne menace personne – mais pour ce qu'elle est : un pays libre, démocratique et ouvert qui regarde vers l'Europe. En France, certains voudraient réécrire l'histoire de cette guerre, inverser les responsabilités pour dédouaner M. Poutine. Ils condamnent en chœur ce qui se passe mais continuent à vouloir expliquer ou justifier les actes du tyran russe ...
Depuis près d'une semaine, la guerre fait rage en Ukraine, près de nous, au cœur de l'Europe – non pas aux portes de l'Europe comme nous l'entendons encore trop souvent mais bien en Europe, chez nous, sur notre continent. Refusant la main tendue du dialogue diplomatique, Vladimir Poutine a entraîné la Russie dans une guerre fratricide. En attaquant un pays démocratique et pacifique, il a fait un choix délibéré, celui de l'inhumanité. À ce stade, les combats font rage et les Ukrainiens luttent pour leur survie et leur liberté. Il s'agit d'une offensive d'une violence inouïe, d'une négation des principes humanitaires les plus essentiels. Poutine ...
Nos échanges se déroulent dans le contexte de menaces géopolitiques qui donnent à la France et à l'Europe une responsabilité particulière, face à des puissances autoritaires qui remettent en cause le multilatéralisme. Leur responsabilité doit aussi s'exercer en Syrie, en Ukraine et au Sahel, où les défis sont immenses. Je salue le rôle actif de la diplomatie française, qui se trouve au cœur des efforts de désescalade avec la Russie afin d'éviter un conflit armé à nos portes, en Ukraine. Je salue également l'engagement de notre pays et de nos militaires, à la pointe de la lutte contre le terrorisme, au Sahel encore, afin de protéger la France, ...
Qui ça, « nous » ?
Qui ça, « nous » ?
Ça ne l'intéresse pas !
Il n'y a plus aucun député du groupe LR !
C'est qu'ils n'ont rien à dire sur l'Europe !
Il n'est plus là, d'ailleurs.
Vous oubliez de citer Poutine !
Je n'ai cité que ces deux défis mais il en existe beaucoup d'autres, que ce soit au Sahel, au Levant ou en Afghanistan. Ce temps menaçant exige de nous plus de volonté, plus d'affirmation, plus d'autonomie et de souveraineté européenne. Tous les défis auxquels nous sommes confrontés sont communs aux Européens et tous mettent en jeu la place et le rang de l'Europe dans le monde. C'est dans ce moment délicat, décisif, que s'inscrit la présidence française du Conseil de l'Union européenne, que vous avez, monsieur le Premier ministre, caractérisée par une devise exprimant bien notre ambition pour l'Europe : « Relance, puissance, appartenance ». ...
Je tiens aussi à saluer l'opposant russe Alexeï Navalny, qui s'est vu décerner aujourd'hui le prix Sakharov par le Parlement européen, pour son combat « sans répit » pour la démocratie et contre la corruption dans son pays. Ils méritent le soutien de la France et de notre assemblée, ne les oublions pas.
Tant de contradictions ne nous promettent qu'une France faible dans une Europe faible. Nous l'avons vu, mes chers collègues, la gestion européenne de la crise a révélé la solidarité et la capacité de coopération des vingt-sept pays de l'Union. Mais, comme l'a souligné le Président de la République, nous avons besoin de continuer à transformer l'Europe de la coopération en Europe de la puissance. Nous sommes à ce moment charnière où nous devons nous projeter dans l'avenir du modèle européen et de son autonomie stratégique. Nous sommes dans un temps où les menaces géopolitiques et l'urgence climatique confèrent à l'Europe une responsabilité ...
Il faut de la cohérence et du sérieux pour diriger la France et pour agir en Europe.
…de ceux qui, au pouvoir en France, n'ont pas réussi à mettre en place ce plan de relance pour protéger les Européens, et qui aujourd'hui viennent nous faire la leçon. Nous avons payé les renoncements de ceux qui ne croyaient pas dans la force et la souveraineté de l'Europe ; ne retombons pas dans ce piège ! Quand on aspire à la présidence de la République française, il faut avoir l'Europe chevillée au corps. On ne peut pas, n'en déplaise à Mme Pécresse, se prétendre européenne un jour, tout en soutenant la liste eurosceptique de François-Xavier Bellamy le lendemain. On ne peut pas se mettre dans la roue d'Éric Zemmour et de Marine Le Pen en ...
Souvenez-vous de ces jeunes Européens, en particulier ceux du sud de l'Europe, contraints de quitter leurs pays pour trouver du travail. Nous avons payé pendant près de dix ans les atermoiements des dirigeants de l'époque,…
…avec, comme résultat, une croissance au point mort et un taux de chômage à son paroxysme pendant près de dix ans.
…nous le devons à Emmanuel Macron, qui a su conjuguer ses efforts avec ceux d'Angela Merkel, pour ne pas retomber dans les errances des crises précédentes. Le nier n'est que mauvaise foi. Souvenez-vous de la crise de 2008, lors de laquelle les Européens avaient mis plus de quatre ans à réagir…
Le fait est, – nul ne peut le nier –, que ce plan de relance est un bien commun à tous les Européens, qu'il permet à l'ensemble des Vingt-Sept d'investir ensemble et de relancer l'économie. Que c'est grâce à ce plan, véritable bouclier social et économique ayant sauvé des centaines de milliers d'emplois et d'entreprises, que nous pouvons aujourd'hui surmonter la crise avec plus de force et nous projeter dans l'avenir. Mes chers collègues, ce bouclier que dénonce Mme Pécresse,…
Pour la première fois depuis treize ans, la France prendra, au 1er janvier 2022, la présidence du Conseil de l'Union européenne. C'est à la fois un immense honneur pour notre pays et une grande responsabilité. C'est aussi une étape supplémentaire sur le chemin de la refondation de l'Europe que nous avons proposée aux Français en 2017. Depuis, nous n'avons cessé de défendre et de nourrir cet engagement initial. Lors de son discours de la Sorbonne en 2017, le Président de la République a défini un projet de souveraineté européenne. Ce n'était alors pas simplement un catalogue de mesures déjà entérinées ou sur le point de l'être, – comme nous ...
C'est celui de tous les Français, on est en démocratie !
Pieyre-Alexandre Anglade Si, on vous a répondu !
Pieyre-Alexandre Anglade En réponse à M. Aubert et à Mme Ménard, qui proposent alternativement que la France « agisse », ou « favorise », je précise que notre choix est celui du verbe « garantir », un puissant principe d'action que nous assumons. Trois conséquences juridiques, extrêmement souhaitables, en découlent en effet : instaurer un principe d'action pour les pouvoirs publics en faveur de l'environnement ; créer une obligation de moyens renforcée, de nature à étendre la responsabilité des acteurs publics en matière environnementale ; ériger la préservation de l'environnement en un principe constitutionnel plein et entier, ce qui n'est actuellement pas le cas ...
Pieyre-Alexandre Anglade Il est identique à celui que nous avons adopté en commission et vise à rétablir le texte dans sa version initiale, tel qu'il avait été adopté par l'Assemblée nationale en première lecture, à l'exception d'une modification non négligeable, qui consiste à remplacer le verbe « lutter » par le verbe « agir ». Cette réforme est une histoire de mots ; vous conviendrez que changer l'un des deux verbes, conformément à la demande du Sénat, revient à effectuer un grand pas dans la direction de nos collègues sénateurs. S'ils sont de bonne volonté, cela devrait nous permettre d'avancer en direction du référendum pour le climat. Nous nous sommes ...
Pieyre-Alexandre Anglade Avis défavorable. Le Premier ministre a confié une mission en ce sens à Mme Cécile Muschotti. Nous pourrons en débattre lorsque ses conclusions seront rendues.
Pieyre-Alexandre Anglade Bravo !
Pieyre-Alexandre Anglade « Le point de bascule vers le réchauffement climatique irréversible est peut-être déjà franchi avec, à la clef, des conséquences dévastatrices pour l'ensemble de la planète » : telles sont les conclusions publiées la semaine dernière par la mission MOSAIC – multidisciplinary drifting observatory for the study of arctic climate –, l'une des plus grandes expéditions menées dans la région du pôle Nord. Voilà des années que les missions, les rapports et les alertes scientifiques se succèdent pour nous dire l'urgence à agir. Cette urgence pour le climat se trouve précisément au cœur de cette réforme constitutionnelle. C'est elle qui guide ...
C'est l'extrême droite…
Pieyre-Alexandre Anglade Il n'a pas été escamoté.
Pieyre-Alexandre Anglade C'est vrai !
Pieyre-Alexandre Anglade Du calme !
Pieyre-Alexandre Anglade C'est déjà beaucoup !
Pieyre-Alexandre Anglade C'est vrai !
Pieyre-Alexandre Anglade Bravo !
Pieyre-Alexandre Anglade Elle ira à son terme.
Pieyre-Alexandre Anglade Quelle honte !
Pieyre-Alexandre Anglade La France insoumise a confondu la Constitution avec un tract de campagne !
Pieyre-Alexandre Anglade Un peu de respect pour le Président de la République !
Pieyre-Alexandre Anglade C'est faux !
Pieyre-Alexandre Anglade Pour combien à La France insoumise ?
Pieyre-Alexandre Anglade C'est vrai !
Pieyre-Alexandre Anglade Nous avons voté hier, à l'article unique, en faveur d'une formulation – la France « garantit la préservation de l'environnement et de la diversité biologique et lutte contre le dérèglement climatique » – , qui me semble claire, précise, puissante. Elle correspond à l'urgence climatique et environnementale, et doit permettre d'irriguer l'action publique, nationale comme locale, dans les décennies à venir. Telle fut notre ambition et l'objet de ces deux jours de débat. Nous souhaitons soumettre cette phrase au peuple français par référendum, pour engager un grand débat sur l'environnement, nécessaire, attendu, utile – nos échanges le ...
Pieyre-Alexandre Anglade On nous interpelle, en nous accusant d'avoir escamoté ou empêché le débat. Mais, comme le garde des sceaux vient de le rappeler, nous avons tout de même eu dix-huit heures de débat sur ce texte, soit une heure par mot !
Pieyre-Alexandre Anglade Avis défavorable.
Pieyre-Alexandre Anglade Nous arrivons à la fin de nos débats. Je donnerai un avis défavorable à votre amendement, qui tend à modifier le titre du projet de loi. Vous dites que nous n'avons pas débattu de l'article unique, que le débat, au fond, aurait été escamoté, mais ce n'est pas le cas ! Cela fait dix-huit heures que, dans cet hémicycle, le garde des sceaux et moi-même répondons sur le fond à tous les amendements concernant l'article unique et la révision constitutionnelle.
Pieyre-Alexandre Anglade Je connais bien cette commission, c'est vrai, et il y aurait beaucoup à dire sur son fonctionnement, notamment sur l'élection de son bureau, mais ce n'est pas l'objet d'une révision constitutionnelle. Avis défavorable.
Pieyre-Alexandre Anglade Avis défavorable.