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Commission de la défense nationale et des forces armées - Intervention le 23/02/2022

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Charles de la Verpillière, co-rapporteur

Charles de la Verpillière Pour répondre à la question du Président André Chassaigne sur l'éventualité d'une adhésion de l'Ukraine à l'OTAN, il faut savoir qu'il y a une règle qui figure dans l'étude sur l'élargissement de l'OTAN de 1995, aux termes de laquelle on n'intègre pas un État qui est menacé ou en conflit. Pour entrer à l'hôpital, il faut donc être en bonne santé.

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Commission de la défense nationale et des forces armées - Intervention le 23/02/2022

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Charles de la Verpillière, co-rapporteur

Charles de la Verpillière Je souhaiterais revenir sur un sujet qui est sous-jacent à quasiment l'ensemble des questions posées : quel est l'interlocuteur que la Russie privilégie ? À qui le Président Poutine veut-il parler ? Ce n'est pas au Président Emmanuel Macron, ni à l'Union européenne, ni même à l'OTAN, mais c'est au Président Biden que le Président Poutine souhaite parler, pour deux raisons. La première raison est une question de prestige : parler au Président Biden signifie un retour au duopole diplomatique de la Guerre froide. Il y a aussi une raison de fond : le président Poutine peut penser, à tort ou à raison, que les États-Unis, qui ont une vision plus ...

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Commission de la défense nationale et des forces armées - Intervention le 23/02/2022

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Charles de la Verpillière, co-rapporteur

Charles de la Verpillière Pour répondre à notre collègue Monica Michel, s'agissant de la réaction des Européens, nous voyons que les réactions ont varié. Les États baltes sont évidemment en première ligne et ont fait front, de manière unanime. Ils se sont plutôt tournés vers l'OTAN. En revanche, pour l'Allemagne, comme l'a indiqué le Président Chassaigne, sa position est liée à sa dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie. L'Allemagne, à tort ou à raison, s'est privée de l'énergie nucléaire et dépend maintenant totalement du gaz, qui, en grande partie, provient de Russie. Sa dépendance a une influence logique sur sa position. Par ailleurs, en effet, l'OTAN, ...

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Commission de la défense nationale et des forces armées - Intervention le 23/02/2022

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Charles de la Verpillière, co-rapporteur

Charles de la Verpillière Le Président Chassaigne s'est fait l'écho d'une information selon laquelle en 1997, l'OTAN se serait engagée à ce qu'il n'y ait plus d'élargissement et que l'Ukraine, qui n'est pas membre de l'OTAN, ne rejoigne pas l'Alliance. Cette information a circulé mais elle n'a pas de base juridique. Il n'y a aucun texte dans lequel l'OTAN, les États-Unis ou tous les États pouvant prendre un tel engagement juridique, le signifient. Il n'y a aucun texte juridique au sein duquel cet engagement aurait été pris. Deuxièmement, nous avons parlé de la perspective d'un déploiement français dans le cadre de l'OTAN en Roumanie. Le président de la République a ...

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Commission de la défense nationale et des forces armées - Intervention le 23/02/2022

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Charles de la Verpillière, co-rapporteur

Charles de la Verpillière Peut-être ! Mais c'est certain. Cela ne veut pas dire qu'il faut faire preuve de naïveté. Le président Chassaigne a raison de dire que l'OTAN, ce sont d'abord les États-Unis. Néanmoins, cela veut dire pas qu'il faille faire preuve de naïveté. Le Président Chassaigne a raison de dire que l'OTAN c'est d'abord les États-Unis. Les États-Unis sont évidemment un grand allié pour l'Europe mais ils poursuivent aussi des objectifs qui sont les leurs, notamment en termes de ventes d'armements. Comment pourrait-on leur en vouloir ? Il faut avoir d'autres moyens de développer notre industrie d'armement et d'en faire valoir sa qualité. Par ailleurs, les ...

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Commission de la défense nationale et des forces armées - Intervention le 23/02/2022

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Charles de la Verpillière, co-rapporteur

Charles de la Verpillière Je vais répondre à notre collègue Philippe Meyer ainsi qu'à d'autres points soulevés par plusieurs collègues et notamment le président Chassaigne. Notre collègue Philippe Meyer nous a demandé ce que les pays baltes attendaient de l'OTAN ou de l'Union européenne et s'ils se sentaient menacés. Oui, les pays baltes se sentent menacés. Ils sont en première ligne, si je puis dire. Ils mettent surtout leur confiance dans l'OTAN. Je ne peux que constater – même si cela ne me réjouit pas particulièrement – que l'affirmation selon laquelle l'OTAN était en « état de mort cérébrale » s'est révélée fausse. Au contraire, cette crise a remis en ...

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Commission de la défense nationale et des forces armées - Intervention le 23/02/2022

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Charles de la Verpillière, co-rapporteur

Charles de la Verpillière Aussi douloureux soit-il, nous devons faire le constat que la stratégie diplomatique de la France a échoué en Ukraine. Cet échec doit collectivement nous interroger, car ce n'est qu'en regardant la réalité en face que nous pourrons dresser des perspectives. La France, l'Europe et l'OTAN sont au milieu du gué. Si elles refusent de soutenir l'Ukraine aux plans économique et militaire dans le cadre du conflit actuel, elles enverront le signal clair à la Russie qu'elle peut continuer à pousser impunément son avantage partout où l'Europe et son voisinage présentent un point de faiblesse. On ne peut exclure que des États tels que la Moldavie ou la ...

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Commission de la défense nationale et des forces armées - Intervention le 23/02/2022

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Charles de la Verpillière, co-rapporteur

Charles de la Verpillière Dès lors, jusqu'où Vladimir Poutine veut-il aller ? Souhaite-t-il annexer l'intégralité du Donbass, voire d'autres régions ukrainiennes ? Vise-t-il un changement de régime à Kiev, voire une vassalisation complète de l'Ukraine à la manière de la Biélorussie ? Enhardi par des succès trop faciles, visera-t-il, demain, d'autres États non-membres de l'OTAN tels que la Moldavie, la Bosnie-Herzégovine, voire la Finlande ? Plus improbable, mais difficile à exclure totalement, pourrait-il envisager de s'en prendre à des États membres de l'OTAN, à commencer par les pays baltes et la Pologne ? Ces questions ne sont pas illégitimes. Par conséquent, au ...

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Commission de la défense nationale et des forces armées - Intervention le 23/02/2022

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Charles de la Verpillière, co-rapporteur

Charles de la Verpillière Eu égard au niveau extrêmement élevé des tensions et au caractère très volatil de la situation à la frontière russo-ukrainienne, tout exercice de prospective quant à l'issue de la crise serait vain. Il est toutefois possible de dresser quelques constats et d'évaluer les risques d'escalade. L'Union européenne n'a été que très peu, voire pas du tout, associée aux négociations entre les États-Unis et la Russie sur la crise russo-ukrainienne et celles relatives à la nouvelle architecture de sécurité européenne, ce qui ne peut que nourrir l'idée selon laquelle un condominium russo-américain a été rétabli en Europe. Il est inconcevable que ...

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Commission de la défense nationale et des forces armées - Intervention le 23/02/2022

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Charles de la Verpillière, co-rapporteur

Charles de la Verpillière Le deuxième foyer de tensions se situe en mer Noire et en mer d'Azov. Au cœur des enjeux de sécurité énergétique, la région de la mer Noire est une zone de transit d'importance stratégique tant pour les pays importateurs d'Europe centrale et orientale que pour les pays producteurs tels que la Russie ou l'Azerbaïdjan. Environ 3 millions de barils de pétrole en provenance de Russie, d'Ukraine et du bassin caspien y transitent chaque jour. Depuis le début des années 2000, les crises russo-ukrainiennes ont redessiné la carte des réseaux de transport d'hydrocarbures. Le volume global de gaz transitant par l'Ukraine a ainsi diminué de 80 à 35 % environ ...

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Commission de la défense nationale et des forces armées - Intervention le 23/02/2022

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Charles de la Verpillière, co-rapporteur

Charles de la Verpillière Je tiens également à remercier chaleureusement mon collègue co-rapporteur Jean-Charles Larsonneur. Cette mission était passionnante et notre coopération a été plus que fructueuse, et ce malgré le caractère extrêmement mouvant de l'actualité. Pour dire vrai, nous avons eu le sentiment, un peu frustrant, de courir en permanence derrière les évènements. Néanmoins, nous avons dû, à un moment, stabiliser nos conclusions. Venons-en donc au premier axe de notre présentation, en commençant par la participation de la France à la mission Lynx de l'OTAN. Lors de la réunion des ministres de la Défense et de l'OTAN des 15 et 16 février 2017 à Varsovie ...

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Commission de la défense nationale et des forces armées - Intervention le 02/02/2022

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Charles de la Verpillière

Vos exposés liminaires très complets ont déjà répondu à la plupart des questions que nous aurions pu poser. Néanmoins, en ce qui me concerne, il en reste au moins une. On sait depuis l'Antiquité que la guerre est une course-poursuite entre la cuirasse et l'épée. Lorsqu'un inventeur génial, à l'aube de l'humanité, a fabriqué une fronde, un autre tout aussi intelligent a eu l'idée du bouclier. Nos adversaires, c'est-à-dire la délinquance, les milieux radicaux, le terrorisme, sont-ils montés en gamme ? Utilisent-t-ils des technologies de plus en plus pointues ? La menace technologique, d'une façon générale, existe-t-elle de façon spécifique ...

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Intervention en hémicycle le 01/02/2022 : Stratégie de l'union européenne pour la décarbonation de l'électricité

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Charles de la Verpillière

Vous admettrez que c'est une performance remarquable. À l'inverse, la France, alors que M. Macron assure la présidence du Conseil de l'Union européenne, n'a pas réussi, ni même essayé de faire lever toutes les restrictions qui pèsent sur le nucléaire dans les projets de texte de la Commission européenne.

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Intervention en hémicycle le 01/02/2022 : Stratégie de l'union européenne pour la décarbonation de l'électricité

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Charles de la Verpillière

Mes chers collègues, si vous voulez intervenir à ma place, venez à la tribune, n'hésitez pas ! Le programme de Valérie Pécresse, donc, prévoit de renoncer à la fermeture programmée de quatorze réacteurs actuellement en service ainsi que de renoncer à plafonner à 50 % en 2035 la part du nucléaire dans ce que l'on appelle le mix énergétique. Il prévoit aussi de lancer sans plus attendre la construction de six EPR, dont quatre devront démarrer d'ici à 2035, avec une réflexion à mener sur le renouvellement de l'ensemble des centrales existantes, et de demander au Parlement d'approuver – mais, pour cela, il faut du courage – le projet Cigéo ...

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Intervention en hémicycle le 01/02/2022 : Stratégie de l'union européenne pour la décarbonation de l'électricité

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Charles de la Verpillière

…nous pensons qu'il faut sortir du flou entretenu par l'actuel Président de la République. Les objectifs de la politique énergétique de la France doivent être d'abord clairement affichés. Il faut lutter contre le réchauffement climatique, en privilégiant les énergies décarbonées que sont le nucléaire, l'hydraulique et les énergies renouvelables. Il faut produire au meilleur coût et en quantité suffisante une électricité disponible en permanence : le nucléaire est à cet égard une énergie pilotable qui peut suppléer en cas de besoin les énergies renouvelables intermittentes, comme le solaire ou l'éolien. Enfin, il faut bien sûr maintenir ...

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Intervention en hémicycle le 01/02/2022 : Stratégie de l'union européenne pour la décarbonation de l'électricité

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Charles de la Verpillière

Et les prix de l'énergie ont flambé, la facture de chaque ménage français, surtout les plus modestes, ayant augmenté de 360 euros par an – 510 euros dans les territoires ruraux. Le Gouvernement a certes tenté de masquer la hausse en promettant des chèques – il en a l'habitude –, mais il a en même temps, selon la formule consacrée, reporté la charge sur EDF et sur l'État, qui devront chacun s'acquitter de 8 milliards d'euros supplémentaires, qui viendront encore alourdir la dette. Avec Valérie Pécresse,…

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Intervention en hémicycle le 01/02/2022 : Stratégie de l'union européenne pour la décarbonation de l'électricité

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Charles de la Verpillière

Ce débat sur la stratégie de l'Union européenne pour la décarbonation de l'électricité et l'efficacité énergétique fait ressortir une évidence : sur le nucléaire, sur l'énergie en général, comme sur tout le reste, le quinquennat d'Emmanuel Macron aura été celui du zigzag permanent. La centrale de Fessenheim a été fermée, alors que ses réacteurs pouvaient encore fonctionner au moins dix ans. Les centrales à charbon ont été rouvertes : le Gouvernement vient de rehausser de mille heures le recours à cette source d'énergie.

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Commission de la défense nationale et des forces armées - Intervention le 26/01/2022

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Charles de la Verpillière

Merci, Mon général, monsieur le directeur. Je voudrais vous confirmer l'intérêt et l'attachement des députés Les Républicains envers la gendarmerie nationale. Nous sommes extrêmement attachés au statut militaire, d'autant plus qu'il protège la gendarmerie des dérives de la jurisprudence européenne concernant l'application de la directive sur le temps de travail. En effet, le Conseil d'État vient de rendre un arrêt qui revient à dire que si le droit européen dont fait partie la directive sur le temps de travail possède une valeur supérieure aux lois françaises, l'application du droit européen ne doit pas avoir pour effet de faire obstacle à ...

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Commission de la défense nationale et des forces armées - Intervention le 18/01/2022

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Charles de la Verpillière

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Intervention en hémicycle le 16/01/2022 : Outils de gestion de la crise sanitaire

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Charles de la Verpillière

Ensuite, dans les entreprises et pour les postes pour lesquels il n'était pas possible de mettre en place le télétravail, par exemple pour les postes de production, toutes les recommandations ainsi que les normes sanitaires gouvernementales ont été scrupuleusement respectées par les chefs d'entreprise, qui sont même allés au-delà. J'ai pu également le vérifier dans ma circonscription. C'est pourquoi le groupe Les Républicains propose de supprimer l'article 1er bis A du projet de loi, qui ajoute aux sanctions pénales qui existent déjà et qui demeureront des sanctions administratives inutiles et même contre-productives. En effet, ce dispositif ne ...

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Intervention en hémicycle le 16/01/2022 : Outils de gestion de la crise sanitaire

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Charles de la Verpillière

Cela pour deux raisons. D'abord, partout où cela était possible, pour tous les postes de travail qui s'y prêtaient, les chefs d'entreprise ont joué le jeu du télétravail. Dans ma circonscription, j'ai pu constater que les entreprises qui ont moins pratiqué le télétravail l'ont parfois fait parce que les salariés eux-mêmes préféraient venir dans l'entreprise pour effectuer un travail collectif.

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Intervention en hémicycle le 16/01/2022 : Outils de gestion de la crise sanitaire

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Charles de la Verpillière

Toutes les études montrent que ce n'est pas dans les entreprises que les Français se sont contaminés, et vous le savez bien.

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Commission de la défense nationale et des forces armées - Intervention le 12/01/2022

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Charles de la Verpillière

Mon général, vous avez évoqué, avec beaucoup de prudence, le manque de culture militaire des institutions européennes et de certains États européens – n'étant pas soumis aux mêmes obligations que vous, je n'hésiterai pas à parler d'angélisme, certains donnant le sentiment d'évoluer dans le monde des Bisounours. Permettez-moi de vous pousser dans vos retranchements. Sans doute faisiez-vous allusion notamment à la jurisprudence de la Cour de justice de l'Union européenne relative à l'application de la directive sur le temps de travail. Pourriez-vous, si cela vous est possible, nous en dire davantage sur votre constat ?

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Question orale du 11/01/2022 : Situation en ukraine

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Charles de la Verpillière

lors d'un conflit entre la Russie et la Géorgie, similaire à celui qui oppose la Russie à l'Ukraine. Nicolas Sarkozy, qui assurait alors la présidence de l'Union européenne, comme M. Macron aujourd'hui, avait rencontré les deux parties et avait réussi à les convaincre de s'entendre, le 12 août 2008. Nous mesurons tous, hélas, la perte d'influence de la France, qui exerce pourtant la présidence de l'Union européenne.

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Question orale du 11/01/2022 : Situation en ukraine

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Charles de la Verpillière

Face à une crise grave, qui peut dégénérer en conflit aux portes de l'Europe, notre voix est inaudible. Dans ce domaine, tout est question de volonté et d'énergie. Le président Nicolas Sarkozy avait su en faire preuve en 2008 ,

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Question orale du 11/01/2022 : Situation en ukraine

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Charles de la Verpillière

Vous m'avez parfaitement compris, et votre réponse constitue un aveu d'échec et un constat d'impuissance de la diplomatie française.

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Question orale du 11/01/2022 : Situation en ukraine

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Charles de la Verpillière

Depuis plusieurs mois, l'Ukraine fait face à un déploiement massif de l'armée russe dans la région du Donbass. La menace d'une invasion de l'Ukraine par la Russie est prise très au sérieux par l'Ukraine elle-même, mais aussi par les pays baltes, qui sont membres de l'Union européenne. À l'occasion d'un déplacement effectué en Estonie pour la commission de la défense nationale et des forces armées, j'ai pu moi-même me rendre compte de la crainte que suscite la Russie. Le risque de conflit armé a justifié une rencontre bilatérale entre la Russie et les États-Unis, qui a commencé hier, lundi 10 janvier. Monsieur le Premier ministre, il est ...

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Commission de la défense nationale et des forces armées - Intervention le 05/01/2022

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Charles de la Verpillière

Vous avez très bien décrit l'organisation de cet embryon d'outil de défense européenne, et parlé des moyens et des capacités. Je voudrais revenir sur la procédure d'engagement – la décision d'engager. Le précédent de la brigade franco-allemande nous inquiète. Vous nous avez parlé d'une capacité d'engagement, à terme, de 5 000 hommes : très bien, mais si pour faire sortir deux camions d'un hangar il faut demander l'avis du Bundestag, vous vous rendez bien compte que tout cela ne sert à rien. Êtes-vous certain que la procédure d'engagement permettra à cette capacité d'intervenir lorsque la décision politique en aura été prise ?

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Commission de la défense nationale et des forces armées - Intervention le 14/12/2021

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Charles de la Verpillière

Nous avons écouté avec attention votre exposé liminaire. C'est un catalogue très ambitieux, mais irréaliste. Les six priorités de la présidence française de l'Union européenne devraient, selon vous, se traduire ou se concrétiser dans la boussole stratégique. Vous me permettrez, je l'espère, d'exprimer quelques doutes. Les connaisseurs de la machinerie européenne, dont je ne fais pas partie, savent que les pouvoirs du Conseil européen sont relativement limités dans ce domaine par rapport à ceux de la Commission et du Parlement européen. En outre, cela implique un temps long, alors que le temps de la présidence française de l'Union européenne ...

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Mission d'information visant à identifier les ressorts de l'abstention et les mesures permettant de renforcer la participation électorale - Intervention le 08/12/2021

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Charles de la Verpillière

Les critiques que nous avons émises ne remettent pas en cause la qualité de ce travail, bien au contraire. Ce rapport est très fouillé, mais c'est sa mise en œuvre qui va poser problème. Je crois que nous sommes tous d'accord pour dire que la faiblesse de la participation s'explique par trois grands types de causes. Le premier, c'est tout ce qui relève de l'organisation du scrutin et de la commodité du vote – vote par procuration, par correspondance, par internet, etc. Le deuxième ensemble, c'est que j'appelle « les trois i » : l'incompréhension, l'ignorance et l'indifférence, et c'est là que les difficultés commencent. Le troisième étage, ...

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Commission de la défense nationale et des forces armées - Intervention le 10/11/2021

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Charles de la Verpillière

Le groupe Les Républicains salue ce projet de loi, auquel il est bien entendu favorable dans son principe. Nous avons toutefois deux réserves. La première concerne la période pour laquelle le droit à réparation est ouvert, fixée du 20 mars 1962 au 31 décembre 1975. Nous aurions souhaité plus de souplesse. Nous attendons à ce sujet les propositions que Mme la ministre déléguée s'est dite prête à nous soumettre. La deuxième réserve porte sur les pouvoirs de la commission qui sera chargée d'examiner les demandes. Le texte devrait indiquer clairement qu'elle est indépendante de l'ONAC-VG. Nous souhaiterions en outre que lui soit adjointe une ...

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Commission de la défense nationale et des forces armées - Intervention le 10/11/2021

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Charles de la Verpillière

La discussion de cet amendement, comme celle du précédent, met en évidence un problème, Madame la ministre. Notre souhait, dont je pense qu'il rejoint le vôtre – je ne vous fais aucun procès d'intention –, est que cette commission nationale ne soit pas seulement une commission technique placée dans la mouvance de l'ONAC-VG. C'est la raison pour laquelle nous souhaiterions que des parlementaires en soient membres et qu'un rapport soit remis au Parlement. Il faut que celui-ci soit associé d'une manière ou d'une autre à la mise en œuvre de cette loi. Pour l'instant, le texte proposé est imparfait. Nous souhaitons donc que des améliorations y soient ...

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Commission de la défense nationale et des forces armées - Intervention le 10/11/2021

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Charles de la Verpillière

Le groupe Les Républicains prend acte avec regret du retrait de l'amendement DN14. Nous souhaitons que le Parlement soit associé à la mise en œuvre de cette loi. Nous avions déposé un amendement visant à créer, en plus de la commission nationale à vocation technique, une commission davantage politique comprenant notamment des parlementaires et pouvant suggérer des adaptations de la loi et des dates dont nous avons déjà parlé. Cet amendement a été déclaré irrecevable au regard de l'article 40, ce que nous regrettons. En guise de repli, nous aurions volontiers voté pour l'amendement DN14. Quoi qu'il en soit, nous souhaitons que, lors de l'examen ...

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Commission de la défense nationale et des forces armées - Intervention le 10/11/2021

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Charles de la Verpillière

Le groupe Les Républicains votera pour cet amendement. Même s'il est imparfait, il correspond à notre volonté de ne pas voir la date du 31 décembre 1975 gravée dans le marbre. L'amendement permettra d'appeler l'attention du Gouvernement sur des cas particuliers, et donc de faire évoluer les dates butoirs.

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Commission de la défense nationale et des forces armées - Intervention le 10/11/2021

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Charles de la Verpillière

Je tiens signaler, avant la mise aux voix de l'article 2, que le groupe Les Républicains avait déposé un amendement visant à ne pas restreindre le droit à réparation aux personnes ayant séjourné dans les structures d'accueil entre le 20 mars 1962 et le 31 décembre 1975, mais à l'étendre au-delà de cette dernière date. Cette date nous semble fixer un terme trop précis et exclure toute marge d'appréciation. Notre amendement, qui visait à offrir une certaine souplesse, a été déclaré irrecevable en raison de ses conséquences financières. Dont acte. Nous n'en souhaitons pas moins que le Gouvernement prenne l'engagement, d'une façon ou d'une ...

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Commission de la défense nationale et des forces armées - Intervention le 10/11/2021

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Charles de la Verpillière

À l'alinéa 2 de l'article 1er du projet de loi, il est indiqué que les « conditions de vie particulièrement précaires » ainsi que « les privations » et les « atteintes aux libertés individuelles » subis par les harkis et leurs familles « ont pu être source d'exclusion, de souffrances et de traumatismes durables ». Les membres du groupe Les Républicains sont soucieux de nommer les choses, pour qu'il soit bien clair que la République reconnaît les préjudices très graves subis par les harkis et leurs familles. Nous proposons donc de substituer aux mots « pu être » le mot « été ».

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Commission de la défense nationale et des forces armées - Intervention le 10/11/2021

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Charles de la Verpillière

Les membres du groupe Les Républicains souhaitent substituer au mot « délaissés » le mot « abandonnés », car telle est la vérité : les harkis et leurs familles ont été abandonnés. La loi doit le dire clairement. Il s'agit de l'une des conditions de la prise de conscience, par les harkis, leurs familles et leurs descendants, du fait que la France se souvient et veut, sinon effacer – il est trop tard –, du moins atténuer leurs douleurs.

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Commission de la défense nationale et des forces armées - Intervention le 09/11/2021

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Charles de la Verpillière

Le sort des harkis et de leurs familles est un épisode douloureux de l'histoire de France. Plusieurs dizaines de milliers d'entre eux ont été tués dans des conditions atroces après le 19 mars 1962. Entre 85 000 et 90 000 personnes, en comptant les femmes et les enfants, ont certes pu se réfugier en France, mais elles ont été accueillies – ou plutôt parquées – dans des conditions parfois indignes, ignorées de la plupart de nos compatriotes. Le président Jacques Chirac et ses successeurs ont mis fin à l'ignorance et au silence, et entamé le processus, qui n'est pas terminé, de reconnaissance et de réparation. Je pense notamment à la loi du 23 ...

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Intervention en hémicycle le 26/10/2021 : Projet de loi de finances pour 2022

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Charles de la Verpillière

Avant de vous exposer le point de vue du groupe Les Républicains sur le budget 2022 de la défense nationale, permettez-moi de revenir un instant sur notre séance du 22 juin 2021, qui était consacrée à l'actualisation de la loi de programmation militaire 2019-2025. À cette tribune, j'avais souligné que les menaces auxquelles nous devions faire face s'aggravaient et que la perspective d'un conflit de haute intensité n'était plus à exclure. Je vous avais donc demandé, madame la ministre, de réviser la loi de programmation militaire, conformément à son article 7, pour augmenter sans plus tarder notre effort de défense. Hélas, vous aviez sèchement ...

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Commission de la défense nationale et des forces armées - Intervention le 20/10/2021

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Charles de la Verpillière

Les logements militaires entrent-ils dans les quotas de logements sociaux fixés par la loi SRU, à savoir 20 % ou 25 % autour des grandes métropoles ? Pourrions-nous avoir une note sur ce point ?

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Commission de la défense nationale et des forces armées - Intervention le 20/10/2021

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Charles de la Verpillière

J'aimerais poser une question sur l'innovation de défense et le numérique. Avez-vous le sentiment que nous parvenons à fidéliser assez longtemps les jeunes diplômés de Polytechnique et de Centrale recrutés par le ministère des Armées pour réfléchir à ces questions ? Parvenons-nous à les garder quatre ou cinq ans avant qu'ils ne partent aux États-Unis ou en Grande-Bretagne ?

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Commission de la défense nationale et des forces armées - Intervention le 19/10/2021

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Charles de la Verpillière

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Commission de la défense nationale et des forces armées - Intervention le 14/10/2021

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Charles de la Verpillière

J'ai également été impressionné par l'exercice Poker de la composante aérienne de la dissuasion nucléaire au départ d'Istres auquel nous avons assisté dans la nuit du 21 au 22 septembre dernier. Je n'ai pas été entièrement convaincu par les solutions que vous avez esquissées pour compenser le décalage par rapport à l'objectif établi dans la LPM dû aux ventes de Rafale à la Grèce et à la Croatie. Notre groupe ne remet pas en cause le bien-fondé des ventes d'aéronefs d'occasion destinées à satisfaire les besoins de pays amis proches, exposés à certaines menaces de grandes puissances en devenir, mais nous nous interrogeons sur leurs effets ...

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Commission de la défense nationale et des forces armées - Intervention le 13/10/2021

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Charles de la Verpillière

Je souhaite dire un mot de la gestion des personnels, en particulier du corps des officiers de la marine. Traditionnellement, certains officiers décident de quitter la marine en milieu de carrière, en fonction de leurs perspectives d'évolution et de leur notation. Ils trouvent d'ailleurs assez aisément un nouvel emploi dans le secteur privé, où leurs qualités et connaissances sont très appréciées. Comment cette tradition évolue-t-elle ? Quelle est votre politique à cet égard ? Les incitez-vous à partir ou bien vous efforcez-vous de les retenir ?

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