Les amendements de Marine Le Pen pour ce dossier

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Madame la ministre de l'information, vous jouez très tranquillement avec nos grandes libertés constitutionnelles, et il faut bien dire que vous le faites avec une nonchalance qui terrifie. Vous êtes des gens dangereux !

Oh oui, vous êtes des gens dangereux ! Ce que vous êtes en train de faire aujourd'hui, vous le porterez tout au long de votre mandat. Vous croyez que c'est une petite loi que vous êtes en train de faire passer entre des lois qui vous apparaissent beaucoup plus importantes, parce qu'elles donnent de l'argent à vos amis et à ceux qui ont fait vo...

Non, madame, il ne le fait pas car la diffamation – mais probablement connaissez-vous mal ce sujet – est l'imputation d'un fait précis de nature à porter atteinte à l'honneur et à la considération, et qui, précisément, fait l'objet d'une offre de preuve. C'est quelque chose que l'on peut prouver ou que l'on ne prouve pas, mais qui n'est pas « v...

Encore une fois, vous évoquez avec légèreté des choses très graves. Vous parlez du retrait rapide des contenus en ligne mais, en réalité, il s'agit de l'équivalent de la saisie d'un journal ou d'un livre ! Permettez-moi de vous rappeler que les juges ne le font plus, tant cette atteinte est grave – et, surtout, parce que votre fameuse Cour euro...

Madame la ministre, la seule personne qui ait fait condamner un organe de presse pour diffamation pendant la campagne présidentielle, c'est moi. Cet organe de presse, c'était l'AFP, précisément celui auquel vous voulez confier le soin de décider ce qui sera une information véritable ou ce qui ne le sera pas. Ils avaient commis une diffamation ...

La définition qui est donnée à l'alinéa 7 n'a absolument aucun sens, ni sur le plan juridique ni du point de vue de la défense de nos libertés publiques, auxquelles nous sommes attachés. Tout ce que vous avez dit depuis tout à l'heure ne fait qu'aggraver l'inquiétude sur l'intégralité des bancs qui ne participent pas de La République en marche...

C'est malheureux, parce que je crois que vous avez pourtant fréquenté la 17e chambre. Or des journalistes y sont condamnés presque chaque jour, pour diffamation.

Cela signifie que, tous les jours, des magistrats considèrent qu'ils n'ont pas fait preuve de bonne foi et qu'ils ont atteint l'honneur et la considération de toute une série de personnes qui, évidemment, continueront à essayer de s'en défendre.

Que vous ayez cette conception des choses est assez inquiétant, parce que cela limite considérablement le champ de ceux à qui vous voulez couper le sifflet ! J'ai bien compris en tout cas, en lisant votre déclaration, que ce ne sont pas les journalistes que vous voulez toucher, mais bien vos adversaires politiques. Merci de cet aveu.

En réalité, vous nous avez fait une loi qui touche à ces libertés fondamentales que sont la liberté d'expression, et, au-delà, la liberté d'opinion elle-même. Depuis le début de nos débats, madame la rapporteure pour avis, vous nous expliquez que vous avez beaucoup réfléchi, beaucoup travaillé, beaucoup consulté, beaucoup étudié – j'en passe, ...

Je m'étonne que vous deveniez la ministre de la censure – certes avec le sourire et beaucoup de décontraction. Que n'entendrions-nous pas si Erdogan faisait voter un texte pareil !

Si j'ai bien compris – ce qui n'est pas facile compte tenu des modifications substantielles que vous apportez à ce texte au fur et à mesure des débats, y compris à la définition même de la fausse information – , votre objectif est en réalité de créer une forme de transparence, afin de savoir si des plateformes ne seraient pas soumises à des inf...