Les amendements de Julien Aubert pour ce dossier

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… nous devrions adresser au pays un autre message que celui qui consiste à jeter une dernière pelletée de terre, en signifiant aux établissements fermés que même ceux d'entre eux qui auraient pu ouvrir leurs terrasses chauffées l'hiver prochain ne le pourront pas. Un peu de bon sens, mes chers collègues ! C'est le genre de mesure punitive qui n...

… sachant que, pour les enfants de certaines familles, le repas à la cantine constitue le seul repas équilibré de la journée, sachant que l'imposition d'un menu végétarien ne peut qu'accroître de telles carences, qui pense véritablement que le menu végétarien soit une priorité pour lutter contre le réchauffement climatique ? Je vous donne tout...

Vous avez accepté un amendement visant à interdire la viande synthétique : au moins, votre végétarisme ne conduira pas à nourrir une forme de viande artificielle, dite viande de paillasse. Nous veillerons toutefois attentivement à ce que cet amendement passe le cap de l'hémicycle. Mettant de côté les mesures symboliques et celles déjà réalisée...

ou de délit criminel, je l'ignore. L'écocide est en effet une forme juridique hybride, qui ressemble à un crime, est nommé comme un crime mais n'est pas puni comme un crime.

Du point de vue étymologique, qui n'est pas inutile au moment où le grec et le latin sont mis de côté par la déconstruction de l'école, le mot homicide vient du latin « homicida », soit de « homo », qui signifie « homme », et de « caedere », qui signifie « tuer » – ce qui est un problème de fond, car si l'on peut tuer un homme, je ne suis pas c...

Je respecte ceux qui pensent qu'il faut punir de la même manière dans les deux cas, mais il faut, dans ces conditions, aller au bout de la logique. Le texte ne peut pas comporter un terme aussi grave que celui d'écocide, pour qu'il en résulte, au final, une souris, un délit, très loin, d'ailleurs, de ce que proposaient les conventionnels, qui é...

Au départ, a émergé une crise populaire, réunissant des Français qui disaient en avoir assez de l'écologie punitive, insuffisamment pensée, ou du moins pensée par la France d'en haut. S'ils reconnaissaient la problématique climatique planétaire, ils demandaient que soit prise en considération la problématique sociale. Au final, on leur présente...

… à 90 degrés, voire à 180 degrés, de leurs attentes. Un bon exemple est l'écotaxe. Pour avoir lu Le JDD – Le Journal du dimanche – , j'ai compris que j'avais tort de dire que ce texte la rétablissait. Soit ! Ce que vous instaurez n'est pas une écotaxe : ça ressemble à une écotaxe, ça a le goût d'une écotaxe, ça sera payée comme une écotaxe, m...

Ainsi, notre expression sera balancée. Mais, pour le citoyen, madame la ministre, c'est rouge bonnet et bonnet rouge : à la fin, le résultat sera le même. Au reste, le Gouvernement n'est pas très courageux, puisqu'il a repoussé la date d'habilitation de la mesure en 2023. Je sais qu'en ce moment, c'est la mode de décaler toutes les élections, ...

Nous verrons si vous accepterez ou non de raccourcir le délai d'habilitation. Voulez-vous d'autres exemples qui montrent que vous oubliez le contexte économique et les classes populaires ? À l'heure où le centre de Marseille va exclure les vieilles voitures, …

… vous proposez de généraliser les zones à faibles émissions mobilité – ZFE-m – dans les agglomérations de plus de 150 000 habitants. La seule réponse adaptée à ce type de mesures est l'achat d'un véhicule neuf. Reste que tout le monde n'a pas les moyens d'acquérir un véhicule électrique ou émettant peu de gaz carbonique. À la place de la Twing...

Voilà le problème de l'écologie que vous poussez : elle frappe les classes populaires, parce que le coût de la transition environnementale est très élevé. Prenons encore un autre exemple : que décidez-vous en matière de logement ? Raréfaction de l'offre, augmentation des prix, normes et fiscalité. En d'autres termes, vous freinez la délivrance...

… dont nous aimerions tous qu'elles n'existent pas, mais enfin, monsieur le rapporteur général, vous avez lu – puisque vous lisez beaucoup – le rapport de la Fondation Abbé-Pierre. Vous savez donc que le nombre de mal-logés et de personnes à la rue a explosé en 2020. Est-ce dans ce contexte qu'il faut réduire le nombre de logements ?

Ce sont des questions auxquelles il faut réfléchir. Au reste, vos mesures de lutte contre l'artificialisation des sols illustrent votre manque de courage. Vous affirmez le principe d'une non-artificialisation, mais, faute de pouvoir définir celle-ci, vous prévoyez que, pendant dix ans, nous continuerons de fonctionner selon le système antérieu...