Intervention de Edouard Philippe

Séance en hémicycle du mardi 3 mars 2020 à 15h00
Motions de censure — Discussion commune

Edouard Philippe, Premier ministre :

Nous ne voulons pas non plus prendre le risque de faire peser sur les générations futures et sur les impôts futurs le poids du financement de nos retraites. C'est à notre génération de relever ce défi et c'est aussi un enjeu de justice sociale.

Pour assurer l'équilibre du système en 2027, le Gouvernement a formulé des propositions. La négociation s'est engagée. Elle a conduit à un compromis. Ce compromis a pris la forme d'une conférence sur l'équilibre et le financement du système de retraite dont une organisation syndicale a proposé le principe. Cette conférence a commencé ses travaux qui portent au fond sur deux sujets : l'équilibre de court terme, à l'horizon 2027, et le pilotage de long terme pour les décennies qui suivront.

S'agissant de l'équilibre financier de court terme, nous avons retenu un besoin de financement de 12 milliards d'euros. Ce chiffre, nous ne l'avons pas inventé : il est une moyenne des projections du Conseil d'orientation des retraites dont personne ici ne conteste l'indépendance. Certains le trouvent trop élevé, d'autres trop bas. La vérité, c'est qu'il se fonde sur des hypothèses économiques de croissance et d'emploi objectivement plutôt favorables – et que nous serons tous très heureux ici de voir se confirmer durant les sept prochaines années.

J'avais pour ma part proposé une mesure d'âge, le fameux âge pivot, …

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