Intervention de Edouard Philippe

Séance en hémicycle du mardi 3 mars 2020 à 15h00
Motions de censure — Discussion commune

Edouard Philippe, Premier ministre :

Bien au contraire, c'est la fin d'une étape qui ne semble pas avoir été aussi productive qu'elle aurait pu l'être. Le débat va se poursuivre, au Sénat puis à nouveau entre vous. De même que, je l'ai évoqué tout à l'heure, le dialogue social continue, conformément à l'esprit du compromis trouvé en janvier avec les organisations patronales et les syndicats favorables au régime universel.

Nous avons ainsi confié le soin aux partenaires sociaux d'apporter des réponses à des questions importantes, des questions qui ne se règlent évidemment pas d'un trait de plume parce qu'elles sont complexes, parce qu'elles nécessitent de trouver de justes équilibres pour les décennies à venir.

La première, c'est celle de l'équilibre financier. Un régime de retraite en déficit – surtout un régime par répartition – est un régime dans lequel on a mécaniquement de moins en moins confiance. Or le système par répartition repose fondamentalement sur le principe de confiance entre les générations et donc de confiance en l'avenir.

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