Comme vous l'avez rappelé, madame la députée, le Premier ministre a réuni avant-hier matin le troisième CIMer organisé depuis 2017. Les actions très concrètes présentées à cette occasion soutiennent notre politique ambitieuse en matière d'économie maritime, de protection de l'environnement, de sécurité maritime et de connaissance de l'océan.
De nombreuses mesures visent ainsi à protéger l'intégralité de nos récifs coralliens, de nos cétacés et de nos fonds sous-marins. Nous avons également fixé, afin de réduire à zéro nos déchets plastiques en mer, une feuille de route qui mobilise tous les opérateurs – l'ADEME, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, le Cerema, le Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement, ou encore les agences de l'eau – aux côtés des collectivités locales et des acteurs de terrain. Un programme prioritaire de recherche en faveur des océans a par ailleurs été validé.
Pour amplifier l'attractivité portuaire, nous continuons d'appliquer notre stratégie nationale, qui vise à renforcer la compétitivité de nos ports et à accompagner leur transition écologique. Nous poursuivons en outre la fusion des trois ports de l'axe Seine dans le but de constituer d'ici à 2021 un nouvel ensemble compétitif.
Afin d'assurer la sécurité en mer et de rajeunir sensiblement la flotte de navires d'intervention, le CIMer a approuvé un schéma directeur de la fonction garde-côtes, ainsi que le renforcement de l'expertise en matière de lutte contre les pollutions du littoral. Enfin, plusieurs mesures de renforcement de la SNSM ont été adoptées – je songe notamment à la reconnaissance comme pupilles de la Nation des enfants des sauveteurs décédés.
Le CIMer a ainsi entériné depuis 2017 plus de 150 actions qui contribuent à une politique maritime française ambitieuse et nous permettent d'assumer le fait que l'océan est un bien commun dont nous sommes collectivement responsables.