Il est nécessaire, pour nous-mêmes comme pour les pays du Sahel, que le cadre et les conditions politiques de notre intervention soient clarifiés, et il faut, en effet, lever plusieurs ambiguïtés qui peuvent se traduire ici ou là par l'expression de sentiments antifrançais. Il faut aussi poursuivre et amplifier le travail politique d'accompagnement de notre présence militaire. Ce sera l'objet du sommet de Pau, qui devra permettre de faire repartir sur des bases solides et de rendre plus efficace notre partenariat avec les pays du G5.
Au-delà de la clarification, il faut aussi renforcer l'engagement des Européens, qui sont déjà présents à nos côtés et qui doivent l'être plus encore.