Intervention de Sébastien Lecornu

Séance en hémicycle du mercredi 21 février 2018 à 15h00
Questions sur la politique nationale en matière de sécurité routière et d'aménagement des infrastructures de transport

Sébastien Lecornu, secrétaire d'état auprès du ministre d'état, ministre de la transition écologique et solidaire :

Je vous remercie, madame la députée, pour votre question. J'imagine que nous aurons tout à l'heure l'occasion de revenir sur le Lyon-Turin, qui, comme vous le savez, a fait l'objet d'un traité international entre la France et l'Italie, lequel a d'ailleurs été ratifié par le Parlement.

Votre question me permet de rappeler l'ensemble des actions que le Gouvernement a menées s'agissant des investissements, de l'augmentation des capacités et de la sécurisation de la ligne Dijon-Modane, notamment le renforcement des installations fixes de traction électrique, de toutes les sous-stations entre Ambérieu et Saint-Jean-de-Maurienne, et de la caténaire sur la moitié de l'itinéraire ; la création de deux nouvelles sous-stations ; la régénération des postes de signalisation dans le secteur d'Ambérieu-en-Bugey ; la réorganisation de l'accès à la plateforme d'Aiton ; le rapprochement de l'aiguille d'entrée au site pour limiter le contresens des trains entrants ; la création d'un nouveau plan d'actions sécurité – PAS – d'installation permanente de contresens – IPCS – et d'un poste d'aiguillage informatique – PAI – pour reprendre les itinéraires et télécommander l'aiguille d'entrée du site ; le redécoupage du bloc de signalisation de certaines sections ; le développement de la capacité en gare, notamment à Aix-les-Bains et Chambéry ou la création d'un saut-de-mouton à Montmélian.

Cette liste « à la Prévert » permet de rappeler précisément l'ensemble des investissements du Gouvernement, visant à faire face aux premières années d'exploitation du tunnel, sans que des investissements supplémentaires massifs ne soient nécessaires à ce stade.

Réponse d'attente, certes, madame la députée, mais vous voyez qu'elle arrive au moment opportun puisque l'Assemblée examinera le projet de loi d'orientation sur les mobilités au printemps. Vous y retrouverez évidemment la question du Lyon-Turin et l'ensemble des éléments que vous évoquez aujourd'hui.

S'agissant de la contradiction entre la route départementale 991 et le développement des liaisons ferrées, en tant qu'ancien président d'un conseil départemental, je ne peux pas vous dire mieux que ceci : la route départementale ne dépend pas de l'État, puisque, par définition, c'est le conseil départemental qui la gère.

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