Intervention de Naïma Moutchou

Séance en hémicycle du lundi 24 juillet 2017 à 21h30
Confiance dans la vie publique — Discussion générale commune

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNaïma Moutchou :

… eu égard au contexte politique qui a précédé les élections législatives et présidentielle.

Ces réformes visant à contribuer à la confiance dans la vie publique répondent à un engagement solennel du Président de la République qui, le 3 juillet dernier devant le Congrès réuni à Versailles, appelait de ses voeux « un changement profond des pratiques et des règles ».

Ces textes s'articulent autour de trois axes auxquels nous aurons l'occasion de revenir dans le détail avec l'examen des articles et des nombreux amendements : l'exercice du mandat parlementaire, le renforcement des règles de probité des acteurs politiques et la refonte des règles de financement des partis politiques.

Non pas que rien n'ait été fait avant : depuis longtemps déjà, cela a été dit, les assemblées ont voté des réformes importantes ou ont été à l'initiative de textes ou de réflexions portant sur tous les sujets liés à la régulation de la vie publique. Mais parce que la société a le droit de demander des comptes à tout agent public de son administration, ainsi que l'affirme la Déclaration des droits de l'homme, nous avons le devoir d'améliorer la législation.

Cela ne signifie pas « moraliser » la vie publique : la morale est l'exigence intérieure de toute femme et de tout homme. C'est l'affaire de chacun. Il n'est donc pas question de prétendre que la loi crée la morale. Notre rôle est de voter des textes visant à préciser des dispositions existantes, à mettre au point des règles qui encadreront, contrôleront et réprimeront si nécessaire.

Cela ne signifie pas non plus qu'on tomberait dans l'écueil de l'antiparlementarisme, consistant à jeter l'opprobre sur tous les élus de la République, …

1 commentaire :

Le 26/07/2017 à 14:45, Laïc1 a dit :

Avatar par défaut

"consistant à jeter l'opprobre sur tous les élus de la République, …"

On part pourtant d'un ou deux cas particuliers qui "sembleraient" (car les affaires sont toujours en cours) avoir fauté avec la réserve parlementaire pour faire un interdit général, si ce n'est pas stigmatiser les députés dans leur ensemble...

Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.