Intervention de Thierry Michels

Réunion du jeudi 23 septembre 2021 à 9h00
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Michels :

Vous avez à juste titre mentionné l'importance de l'Europe de la santé, à la fois pour la gestion de la crise sanitaire, mais aussi pour la prospective – l'investissement dans la recherche sur les maladies liées au vieillissement, par exemple.

La Commission européenne a annoncé la création d'une autorité européenne de préparation et de réaction en cas d'urgence sanitaire, l'HERA, dotée d'un budget de 6 milliards d'euros ; c'est une belle avancée. Dans notre rapport relatif à la coordination par l'Union européenne des mesures nationales de gestion de la crise sanitaire, Marietta Karamanli et moi avons préconisé la création d'une agence dont la gouvernance serait soumise à une obligation de résultat et évaluée régulièrement. Pensez-vous que la forme prise par l'HERA, une autorité et non une agence, lui permettra de remplir pleinement sa mission ? A-t-elle vocation à évoluer vers une agence indépendante ? Que pensez-vous des moyens qui lui sont alloués par rapport aux défis auxquels elle est confrontée ?

Il ressort de la consultation réalisée auprès des jeunes qu'ils mettent en avant les valeurs, la culture et l'éducation. Je plaide pour une Europe polycentrique, avec Strasbourg comme capitale. Nous avons été très choqués que le président Sassoli ait refusé d'utiliser le bâtiment Osmose, voisin du siège du Parlement européen, ce qui aurait permis de rééquilibrer l'activité parlementaire au profit de Strasbourg. Quel est votre sentiment à ce sujet et quelles actions envisagez-vous ? En outre, quel est l'état d'avancement du contrat triennal ? L'aéroport de Strasbourg-Entzheim pourra-t-il bénéficier d'une fiscalité dérogatoire, ce qui lui permettrait d'améliorer son offre et, partant, l'accessibilité au Parlement européen ?

Dans l'idéogramme chinois signifiant « crise », il y a à la fois le danger et l'opportunité. Je voudrais voir la crise des sous-marins comme l'opportunité pour les Européens de se réveiller sur les questions de souveraineté et de défense. Comment la France entend-elle s'emparer du sujet dans le cadre de sa présidence du Conseil de l'Union européenne ?

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