Intervention de Gilles Lurton

Réunion du lundi 16 septembre 2019 à 15h35
Mission d'information sur l'adaptation de la politique familiale française aux défis du xxie siècle

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Concernant la modulation, j'ai cru comprendre à vos propos, Monsieur Damon, que finalement la mesure qui avait été adoptée sous le quinquennat de François Hollande – je m'en souviens bien puisque j'étais député à cette époque et je l'avais beaucoup combattue – n'avait pas produit les effets que nous escomptions, notamment au niveau financier. J'accepterai que l'on me dise qu'au-dessus d'un certain revenu, il n'y ait plus d'allocations familiales. Je peux comprendre que nous ayons ce raisonnement, même si ce n'est pas le principe des allocations familiales au départ. Par exemple, je peux comprendre que l'on veuille créer l'allocation familiale dès le premier enfant, et que pour cela, des économies doivent être faites sur d'autres. Finalement, si cette modulation n'a pas tellement produit ses effets, quelles seraient les pistes de réflexion que vous pourriez nous donner sur ce sujet ?

Sur la prime de naissance, j'aurais voulu avoir votre avis sur le versement de cette prime après la naissance de l'enfant au lieu d'avant, comme c'était le cas avant 2013.

Sur la PreParE, vous l'avez dit, c'est un échec. Tout le monde le reconnaît aujourd'hui, mais nous ne sommes jamais revenus sur la mesure. Quelles suggestions avez-vous pour que nous puissions conserver, pour les parents qui en font le choix, un congé parental qu'ils pourraient partager entre eux ?

Vous avez aussi évoqué la conciliation vie familiale et vie professionnelle, une société dans laquelle il fallait adapter sa vie familiale à sa vie professionnelle. Aujourd'hui, nous sommes en train de passer à une adaptation de la vie professionnelle à la vie familiale, c'est-à-dire la vie familiale prend le dessus sur la vie professionnelle, cela me paraît être une très bonne chose. À ce niveau-là, les moyens matériels manquent encore beaucoup, je pense aux places de crèche, aux places en centre de loisirs. Quel est votre regard sur la politique actuelle du gouvernement en matière de places de crèche qui prévoient la création, dans le cadre du plan pauvreté, de 30 000 places de crèches d'ici la fin du quinquennat ? Est-ce que cela vous paraît suffisant ? Est-ce que vous pensez qu'il y a d'autres efforts à faire dans ce domaine ?

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