Intervention de Barbara Bessot Ballot

Réunion du mercredi 21 octobre 2020 à 9h30
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Bessot Ballot, rapporteure pour avis :

Madame Petel, le changement d'échelle dont vous parlez est très manifeste depuis l'année dernière, et nous devons prendre ce virage.

Monsieur Di Filippo, il faut bien sûr favoriser l'accès à l'emploi, ce qui coûte toujours moins cher que de payer les gens à rester chez eux. Quant à la commande publique, tout le monde doit effectivement faire des efforts, et la volonté est bien celle-là, même si l'on ne balaie pas d'un revers de main des pratiques vieilles de plusieurs années.

Madame Crouzet, je suis persuadée que les lieux d'implantation de l'ESS dans les territoires ruraux, dont les fameux tiers-lieux, sont nos futurs lieux de vie, nos futurs centres commerciaux. De nombreux exemples en France donnent à penser que l'avenir est là. En ce qui concerne l'idée de donner du sens à notre épargne par le biais du livret de développement durable et solidaire, il faut œuvrer dans cette direction ; nos concitoyens souhaitent investir dans cette forme d'épargne.

Monsieur Potier, je vois qu'en fin de compte, nous rêvons du même monde ! Nous voulons travailler au « Nutri-Score de l'économie ». Mme Olivia Grégoire vous le confirmera, mais il me semble qu'elle a la même vision, ainsi qu'une idée des moyens techniques à employer pour y parvenir, ce qui est une tout autre affaire – raison pour laquelle nous avons de la chance de l'avoir au poste de secrétaire d'État chargée de l'économie sociale, solidaire et responsable. Les perspectives européennes dans le secteur au premier trimestre pourraient nous donner l'occasion de nous exprimer en ce sens dans le cadre de l'Union.

Monsieur Benoit, il est bienvenu de souligner comme vous l'avez fait le caractère non délocalisable des emplois de l'ESS, aujourd'hui que nous voyons l'envers du décor du marché international.

Monsieur Falorni, il est exact que la maquette budgétaire peut encore gagner en visibilité et en lisibilité, mais voyez l'évolution opérée en quelques mois ! On ne parlait pas du tout de la même façon de l'ESS lorsque je suis devenue députée. Il est vrai que les crédits alloués au dispositif local d'accompagnement n'augmentent pas cette année, mais ils ont été en hausse pendant deux ans. Du reste, les représentants de l'ESS nous ont bien dit lors des auditions que l'enjeu n'était pas seulement l'argent, mais aussi l'organisation et le repérage mutuel des acteurs afin d'aller ensemble vers le monde dont nous rêvons tous.

Monsieur Ruffin, votre référence à Jean-Baptiste Godin nous convient bien. Mais les châteaux dont vous parlez pourraient faire plus tard partie du patrimoine qu'il nous faudra conserver. J'ai dit il y a un instant qu'il fallait remettre sur la table l'outil du « Nutri-Score de l'économie » ; en effet, l'approche de l'économie par le seul capital doit être remplacée, et nous sommes nombreux à être conscients qu'il faut le faire maintenant, tous ensemble. Le critère du seul chiffre d'affaires d'une entreprise doit devenir très vite obsolète.

Monsieur Therry, c'est aussi grâce aux bénévoles que l'ESS réussit. Or on parle trop rarement d'eux, un peu comme des électeurs qui votent blanc. Votre intervention nous donne l'occasion de leur rendre hommage.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.