Votre amendement étant satisfait, j'y suis défavorable.
Je note qu'un grand nombre d'amendements se focalisent exclusivement sur l'éolien. Je sais que c'est un sujet de préoccupation pour nos concitoyens et pour nos élus, je comprends qu'il faille en débattre et je sais que certains d'entre vous ont un engagement militant sur cette question, que je respecte parfaitement. Mais je ne tiens pas à ce que nous refassions, au sein de cette commission spéciale, le débat sur l'éolien.
Ces articles concernent l'industrie au sens large. On dit qu'on veut des médicaments et des principes actifs fabriqués en France : c'est pour les industries de ce secteur que nous introduisons ces mesures de simplification. On dit qu'on veut manger local, produire et transformer les produits agricoles en France : c'est pour nos agriculteurs que nous faisons cette loi. On dit qu'on veut davantage de vélos et de composants industriels produits en France : c'est pour ce monde industriel-là que nous agissons. On se lamente sur la désindustrialisation de la France et les millions d'emplois industriels que notre pays a perdus au cours des dernières années : c'est pour les ouvriers, les techniciens, les ingénieurs de l'industrie au sens large que nous faisons tout cela. Je ne voudrais pas qu'on l'oublie, en focalisant le débat sur l'éolien. Il s'agit certes d'un sujet sensible, mais l'industrie, au sens très large, ne se résume pas à l'éolien. Les enjeux relatifs à notre souveraineté technologique et industrielle, la question du made in France, méritent que nous abordions ces questions dans leur globalité.