Intervention de André Chassaigne

Réunion du mardi 25 janvier 2022 à 17h35
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Mon général, il y a plus d'un an, le drame de Saint-Just, au cœur de ma circonscription a ébranlé la gendarmerie, la population locale et ému toute la France. Cette émotion était d'autant plus forte que la gendarmerie se situe au cœur de nos territoires. À tous les niveaux, la gendarmerie a été exemplaire pour accompagner les familles et les militaires de la compagnie d'Ambert. Depuis le commandant de la compagnie, M. Fabrice Touioui, jusqu'au commandant du groupement, M. le général Éric Marchal, la hiérarchie locale a été remarquable. Très rapidement, une réflexion s'est engagée pour prendre en compte les causes et le déroulement de ces stratégies. L'enjeu porte sur une éventuelle insuffisance dans le dispositif de surveillance. Parallèlement, ces réflexions permettent de s'interroger sur le fait qu'un individu puisse détenir des armes de guerre et des équipements de vision nocturne dont ne sont pas dotés nos gendarmes. Les interrogations ont également porté sur l'accès à des données permettant de mieux sécuriser une telle intervention, ou sur le niveau de formation des gendarmes envoyés en première ligne. Je pense en particulier aux gendarmes adjoints volontaires qui étaient dans le PSIG. Des annonces de professionnalisation ont été effectuées. Les enquêtes judiciaires internes à la gendarmerie révèlent des carences à prendre en compte pour qu'une telle tragédie puisse être évitée. Vous avez évoqué ici l'exigence de sécuriser les interventions. Pouvez-vous nous préciser quelles mesures ont été prises en ce sens ?

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